Waterloo

Le 18 juin 1815, une bataille va décider du sort de l’Europe : Waterloo.

Pour Hugo, c’est un combat contre-révolutionnaire. Toutes les monarchies d’Europe sont liguées contre Napoléon et, à travers lui, contre « l’indomptable émeute française », héritière de 1789. Il peut sembler étrange de s’inscrire dans l’hommage à Napoléon avec un texte qui raconte sa déroute. Mais derrière cette défaite qui tourne la page d’une époque, Hugo voit de la lumière. L’apocalypse de Waterloo débouchera sur une apothéose : celle de la liberté.  Dans ce grain qui meurt c’est la naissance de l’Europe des peuples et de la culture que Hugo veut imaginer.  Il y a là un récit visionnaire, un véritable poème en prose, avec lequel le piano lyrique de Pascal Amoyel fusionne.

Défi périlleux : interpréter un texte d’une telle densité pose des questions cruciales, auxquelles Pierre Jacquemont a répondu en choisissant la sobriété et le respect d’un texte exceptionnel. Une œuvre à la fois épique, poétique et réaliste (…) L’interprète s’est bien gardé de s’abandonner au pathos et a su, par sa sobriété, émouvoir un public touché au cœur. Le Télégramme